In a world of universal deceit, telling the truth is a revolutionary act, George Orwell

Indignez-vous ! Stéphane Hessel

“Le courage c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques ”.” – Djordje Kuzmanovic




mercredi 22 octobre 2014

Ukraine aujourd'hui [blog]



Le blanchiment de symboles nazis en Europe  et dans la presse de l'Europe occidentale
L'Ukraine est à l'heure actuelle est menée par des groupes et des politiciens de la partie occidentale du pays, y compris, les partis Svoboda et Pravy Sektor. Les drapeaux et symboles de ces groupes ont des origines  étroitement lié aux Nazis de la Seconde Guerre mondiale, tout simplement.  Personne dans la presse dite ‘MSN’ ne veut attirer l'attention de leurs téléspectateurs ou lecteurs de ce fait. Sinon il y un blanchiment totale.  Il y a des néonazis, des ultranationalistes, des nazis et des nazis de façon voilée dans l’Ukraine, mais tout simplement  on ne les voit pas sur la TV ou dans les journaux comme ça. Parfois, la presse les voient mais des lunettes roses, largement évolué depuis les jours de Maidan, car ils sont la bonne cotée, n’est pas? Ils veulent l’Europe non? Bien sûr que l’Europe a  cultivé les dirigeants de Maidan, y compris Svoboda et Pravy Sektor.
 
La plupart des ultra-nationalistes et nazis  voient l'occupation par les soviets de l'Ukraine, en particulier, la famine de Staline, l'Holodomor, comme des faits très mortel et oppressant. Par la suite, Maidan a laissé libre cours à une haine tout aussi féroce envers les russophones. Les statues de Lenine tomberaient ainsi que le parti communiste est octroyé du pouvoir. Des vagues d'arrestations, de détentions, d'agressions, de torture, d'enlèvements, de disparitions et d'exécutions sont  orchestrés par l'État. Et ensuite il y a le conflit sanglant dans les Donbass.

"Je ne me soucie pas de quels drapeaux ou symboles ils utilisent, tant qu'ils se battent pour la liberté de l'Ukraine," le gouverneur Vice-Vladimir Kharchuk a dit dans une interview avec « The Daily Beast ». Parlons de la liberté Ukrainienne, elle est comment en ce moment?  Encore une fois personne ne se pose la question pourtant il existe une peur et un règne de terreur.  Des leaders politiques de Kiev ont ouvertement appelé au meurtre des Russes, des cas récemment vu très clairement dans un certain nombre de discours électoraux et affiches. Le pire c’est qu’on a vu à plusieurs reprises des combattants ukrainien, photographié portant des casques avec des svastikas et les lettres SS, aussi bien que des drapeaux nazis. Pour une certaine population de l’ouest de l’Ukraine, ces symboles sont populaires. Tout ça se déroule sans de soucis pour la presse occidentale ou les leaders de l’UE.

Certes il y a des individus qui ont la liberté de parole, pour encourager les autres de « tuer les russes ».  Ne mentionnez pas la crise de nerfs du gouvernement français avec la quenelle inversée. L’Ukraine est loin de là depuis février 2014. C’est l’Ukraine qui arrive en tête du classement mondiale pour les symboles et le comportement néonazi et nazi. Aujourd’hui ce n’est pas les juifs qui ont peur mais les russophones de l’Ukraine, qui sont en première ligne, suivi par la Russie même. Ce n’est pas par hasard qu’il y a des millions de citoyens ukrainiens qui associent les symboles de Svoboda et Pravy Sektor avec l'armée Nazie qui a occupé et a brutalisé l'Ukraine pendant la Deuxième Guerre mondiale. L'armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA et l’OUN), avec le soutien des nazis, assassina des milliers de Juifs et Polonais pendant la seconde guerre mondiale, tel comme à Lwow (Lviv) en 1941. 

Les leaders européens et la presse dite « MSN » ont  été tellement assombris par une hostilité des russes, non seulement fondée sur des rivalités historiques des empires mais basée sur la peur de l’ancien empire soviétique en plus. Ils ne sont jamais sortis de cette stupeur idéologique. Le paradoxe est que les groupes tels  que Svoboda et Pravy Sektor, ouvertement violent, sont juste un bout d’un mouvement croissant qui partagent une vision anti-démocratique. Selon la presse occidentale, ils sont les bons gars car ils luttent pour l’Europe contre les « méchants russes ».  Ils sont le noyau qui englobe le pouvoir politique de l’Ukraine actuel.

Pourtant le charme attirant de Kiev, semblable aux sirènes d’Ulysse, continue d’apparaitre dans nos journaux. Qui sont les fascistes  et qui sont les nazis?  Certes il y en qui portent des uniformes noires ou vertes, style de l’armée de l’OUN, des autres non. Or, les mots utilisés à Kiev, comme « tuez les Moskals », » les colorados brulent », « a mort les vatniks » sont que pour humilier les russophones, car les mots sont mêmes des sources de fortes fiertés et aussi de supériorité. Iryna Farion, membre du parlement ukrainien, issu du parti Svoboda, a récemment dit en octobre « nous n'avons qu'une seule issue - détruire Moscou, et nous vivons pour cela, et pour cela nous sommes venu en ce monde - pour détruire Moscou. »  Tandis que tout ça se déroule, il y une forte augmentation des massacres quotidien des russophones du Donbass, mais  personne n’y en parle dans l’enceinte de l’UE. L'UE et ses États membres ne doivent pas fermer les yeux sur les incessantes provocations et haine des ultra-nationalistes et nazis  siégés à Kiev.

A voir aussi : http://www.reuters.com/article/2014/10/21/us-ukraine-crisis-election-idUSKCN0IA1M120141021  - War heroes and activists to shape new-look Ukraine parliament

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire